samedi 2 mars 2013

Communiqué du collectif d’opposants au projet d’accroissement de la porcherie de la Sanguinette

Le collectif regrette vivement que le CODERST ait insuffisamment tenu compte de ses observations, en rendant un avis favorable au projet d’accroissement, modifié récemment, de l’activité d’engraissement intensif de porcs sur caillebotis, à la Sanguinette.

Le collectif remarque que la modification, après le 7 février, du projet d’accroissement, n’est absolument pas une concession faite aux riverains. C’est une obligation d’enlever des parcelles du plan d’épandage, à la demande de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), afin de préserver les grottes préhistoriques de Foissac. En conséquence de cette réduction de la surface d’épandage, le nombre de porcs que le GAEC du Cassan projetait de produire en sus a dû être réduit.

Aussi le collectif espère désormais que le GAEC du Cassan acceptera la proposition d’Antoine Lagarde, d’une production “bio”, parce qu’une telle évolution résoudrait les nuisances et les inquiétudes occasionnées aux riverains. À terme, la porcherie produirait du fumier à la place du lisier, ce qui réduirait notablement la puanteur, tout en supprimant la nécessité d’épandre le lisier sur le Causse, et donc le risque d’infiltration rapide et de pollution des cours souterrains versant du côté de la Diège.

Causse-et-Diège et l’Aveyron n’auraient-ils beaucoup à gagner à une solution agro-écologique?