dimanche 23 novembre 2014

Réunion du “groupe de travail de suivi de site dans le périmètre de la grotte de Foissac”

Après que le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST) avait rendu, en mars 2013, un avis favorable à une production de près de 5.477 porcs/an sur caillebotis, à Causse-et-Diège, et ce malgré l’opposition locale, clairement majoritaire, au projet d’accroissement de la production hors-sol, le préfet de l’Aveyron avait annoncé la mise en place d’une “commission locale d’information et de suivi” (CLIS). Il s’agissait “d’organiser un suivi, en toute transparence, des évolutions environnementales de ce territoire au regard de l’existence des cavités souterraines et notamment de celles de la grotte de Foissac” [1].

Suite à cette annonce, et après qu’il avait autorisé l’accroissement de la production hors-sol, le préfet de l’Aveyron avait créé, le 17 mai 2013, un “groupe de travail”, afin de suivre, pendant 3 ans, l’environnement de la grotte de Foissac (soit un environnement restreint par rapport aux “cavités souterraines” précédemment évoquées). Le “groupe de travail”, composé de représentants d’administrations de l’État, de collectivités territoriales, d’organismes consulaires et de riverains, avait été invité à se réunir pour la première fois le 12 juin 2013, à la sous-préfecture de Villefranche-de-Rouergue. Ce jour-là, la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) avait considéré que la “dégradation de la qualité des eaux” dans la grotte de Foissac était “incompatible avec la bonne conservation” des vestiges préhistoriques. Un appel d’offres avait été lancé par la DRAC, afin d’étudier le karst et les cours dans l’environnement de la grotte [2].

Le 13 novembre 2014, le sous-préfet Éric Suzanne annonçait que l’étude karstologique et hydrogéologique du site de la grotte de Foissac était achevée, et qu’elle permettrait “d’identifier les enjeux conservatoires concernant les éléments du patrimoine culturel et naturel, d’évaluer avec précision les sensibilités particulières du milieu souterrain karstique sur la base de critères pertinents d’appréciation et enfin d’avancer des recommandations constituant des éléments de base d’une nouvelle politique de préservation du site karstique et des éléments patrimoniaux qui y sont associés.” Un exposé de l’étude accomplie aura lieu à la sous-préfecture de Villefranche-de-Rouergue, le jeudi 11 décembre [3]. Il s’agira de la seconde réunion du “groupe de travail de suivi de site”.


Références

[1] Préfecture de l’Aveyron, direction des services du cabinet, bureau du cabinet et de la direction interministérielle, communiqué de presse en date du 1 mars 2013.

[2] Sous-préfecture de Villefranche-de-Rouergue, relevé de conclusions de la réunion, le 12 juin 2013, du groupe de travail de suivi de site dans le périmètre de la grotte de Foissac, en date du 4 juillet 2013.

[3] Sous-préfecture de Villefrance-de-Rouergue, lettre d’invitation à une réunion du groupe de travail de suivi de site dans le périmètre de la grotte de Foissac, en date du 13 novembre 2014.

dimanche 11 mai 2014

La Montagne neuve de Monteyronnais - Conte


[…] il faudra faire des villes proportionnées à cette foule désœuvrée et déshéritée, qui n’aura plus rien à faire aux champs”.
EUGÈNE DELACROIX, Journal.
“La mort est depuis toujours dans l’ordre des choses; mais un peuple sans foi ne saurait se tenir debout.”
CONFUCIUS, Les Entretiens.
“Il n’est pas naturel que le but des Caillebotis soit la mort sans avoir vécu.”
COPAIN DU COCHON DE LA MERTAGNE, Paroles au coin du feu.

Les Douze Petits Cochons - Conte

Il avait fallu longtemps à Robin pour comprendre que le système de production intensive de minerai maltraitait à la chaîne des myriades d’animaux, tant de “belles” images publicitaires recouvraient de tristes réalités. Ce conte théâtral qu’il joua avec des Cailleboteux évadés, était le fruit édulcoré — pour ne choquer les plus jeunes spectateurs  de leur perception du système diabolique permis par le pédégé Truicatel, c’est-à-dire: par l’argent pris aux contribuables (obligés) et aux consommateurs (bernés). Le seul regret de Robin, avant sa mort, fut qu’on l’appelât “des Pouorcs”. Car il l’aurait voulu être des poules, des canards… de tous les animaux exploités contre leur nature. Il riait cependant. Il riait afin de ne pas pleurer. A-t-on jamais su combien la faible Médée, disant qu’elle voyait le bien, l’approuvait, et faisait nonobstant le mal par facilité, avait rendu si triste, au for de sa conscience, Robin des Pouorcs?

vendredi 7 février 2014

D’une “simplification du droit” industriel porcin

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Concernant la création ou l’extension d’une porcherie industrielle de 451 à 2.000 animaux-équivalents, maintenant réglementées, malgré la forte opposition qu’une telle perspective avait suscitée, selon la procédure d’enregistrement, il reste le droit de demander au préfet le basculement en procédure d’autorisation, puisque “la procédure d’enregistrement s’applique uniquement à des installations simples et standardisées implantées en dehors de zones sensibles sur le plan environnemental (circulaire du 22 septembre 2010, p. 3, § 1). Un “élevage porcin important aura forcément un impact sur le milieu dans lequel il se trouve”, considère le président du conseil supérieur de la prévention des risques technologiques; et son vice-président: “l'impact sur le sol est très important” (procès-verbal de la séance du 28 mai 2013).